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Encore engluée sous les décombres matinales dû à la veille. Sous la couette, les rayons essaient de transpercer les tissus. Je sens la lumière chaleureuse arriver sur mon visage de somnambule.

Un nouveau matin pour une nouvelle soirée.

Endormie de sommeil

2h de sommeil...non 4h moins toutes les autres + les grasses matinées = semaine mouvementée/ intense/ mais tellement bien.

Souvenirs, sentiments brouillés. Je n'écrirai pas ce que vous attendez, ni ce que je n'arrive pas à dire. Ce que je ne penses pas ou ce que je ne sais pas sur ce que je pense, ce que je suis sûr de ne pas savoir.

Aucune envie de dire, dévoiler, parler, déblatérer avec toi cher carnet.

Seulement envie de repartir.

le temps d'instants

Soleil, retrouvaille,terrasse. Profitons de ces journées où rien n'a d'importance, où l'on se laisse porter.
Ballade, bière, dîner.
On se retrouve demain.  On remet ça. Une autre journée à profiter du quotidien sans penser à l'après, au lointain qui n'est pas encore là.
Il peut bien patienter un peu, mon verre est encore plein.

"advienne que pourra"

Advienne que pourra. Personnellement j'aimerai que "que pourra" reste tranquille et laisse la place à "advienne".
Tout ceci restant, reposant, dans une zone d'hypothèse, de probabilité.
Tout repose en fait sur quelquechose de peu sûr, de mou.
Hypothétique revendication.

"Que pourra" tu m'apporter plus tard?
Advenir. Devenir.

Voyage voyage

Trop de lumière. Les reflets ne laissant plus apparaitre l'image.
Plus tard.
Tamisée. Quelques lumières sont éteintes. Des reflets subsistent à la surface mais laissent se découvrir peu à peu le paysage nocturne.
Des lumières de toutes les teintes. Des flashs d'électricité. Le wagon s'est vidé.
Des endormis, étendus...et moi...qui doit maintenant descendre.

19/02/2011

Trentemoult, ballade, écumes tes jours
Le festin nu, le tien.

Rencontre, dancing, trottoir, vidoir.
J'écris ceci en buvant un thé noir
à 5h du mat'
à Nantes. Un soir.
Le 19/02/2011

P.S: Les oreilles bourdonnent.